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Lighter life (sleeve, bypass, chirurgie et obésité)

Sur ce blog de soutien et d'information face à l'obésité et ses complications, je vous raconte ma perte de poids grâce à la chirurgie bariatrique/gastroplastie, mon parcours, et les suites de l'opération. Vous trouverez ici un espace bienveillant et honnête, qui se veut porteur d'espoir (Lighter life : une vie plus légère) pour toutes les personnes qui souffrent à cause de leur poids, sans chercher à vendre du rêve ni cacher les difficultés : perdre du poids demande énormément de courage et implique des décisions difficiles, et si la chirurgie n'est pas une solution miracle, elle pourrait cependant être votre chance de vous libérer de ce corps qui vous gâche la vie.

Psycho : thérapie comportementale et cognitive / schémas dysfonctionnels

Au cours de ce suivi psychologique au sein du centre CeliObe j'ai effectué plusieurs entrevues avec une psychologue comportementaliste, qui m'a aidée à travailler sur ce qu'on appelle des "schémas comportementaux dysfonctionnels" au cours d'une petite thérapie comportementale et cognitive. Ces articles vous expliquent en quoi ce processus peut vous aider dans votre acceptation de la maladie et votre avancée vers la guérison.


Source : http://www.psycom.org
Source : http://web-therapie.fr/articles?id=22

Thérapie comportementale et cognitive (TCC)

La thérapie cognitivo-comportementale est une thérapie brève, validée scientifiquement, qui vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité. La TCC aide à progressivement dépasser les symptômes invalidants, tels que : les rites et vérifications, le stress, les évitements et les inhibitions, les réactions agressives, ou la détresse à l’origine de souffrance psychique.

La TCC est indiquée pour toute personne en souffrance, enfant, adolescent, adulte, et personne âgée, désireuse de retrouver un mode de vie plus en adéquation avec les exigences de la réalité, et suffisamment motivée pour s’investir en tant qu’acteur dans un programme de soin permettant d’endiguer ses difficultés.

Pour quels types de troubles ?

« Les TCC ont été largement étudiées dans les troubles anxieux. Leur efficacité est la mieux établie, en association ou non au traitement médicamenteux, dans le trouble panique et dans le trouble anxieux généralisé.

Elles sont également efficaces dans l’état de stress post-traumatique, dans les troubles obsessionnels compulsifs, dans les phobies sociales et diverses phobies spécifiques.

La TCC est également efficace dans le traitement de troubles dépressifs, tels que les états dysthymiques et les états dépressifs majeurs. Les troubles du sommeil, les états de dépendances (conduites addictives), certains aspects des troubles psychotiques, les troubles alimentaires ainsi que des troubles fonctionnels rencontrés en médecine peuvent aussi être traités par la thérapie comportementale et cognitive.

Lorsque le trouble s’avère particulièrement sévère, la thérapie peut être combinée à un traitement médicamenteux, comme support transitoire et limité dans le temps.
 

Objectifs de la TCC

Le but de la TCC est d’aider la personne à trouver – ou retrouver – son autonomie et des relations interpersonnelles plus faciles.

Pour ce faire, la TCC cible les objectifs suivants :

- s’affirmer, en se confrontant aux situations stressantes par une habituation progressive,
endiguer de façon pragmatique le symptôme sous ses multiples formes, en modifiant les a priori et les idées obsédantes véhiculées par l’anxiété,
- travailler à la restauration revalorisante de sa propre image, en reconsidérant ses réelles qualités et potentialités,
- lutter contre les conflits internes et les croyances anxiogènes (sources d’anxiété),
- chercher des moyens alternatifs, qui permettent d’identifier et de corriger les pensées automatiques.

En résumé, la thérapie cognitivo-comportementale aide la personne à mieux comprendre les schémas de pensées négatives à l’origine de la détresse psychique.


Déroulement de la thérapie

La méthode

La TCC est basée sur la correction des pensées (ou cognitions) négatives et l’apprentissage de comportements nouveaux et adaptés.

Les idées fausses par rapport aux aptitudes réelles de la personne induisent souvent des conduites d’évitements, de passivité, qui empêchent le contrôle des actions et peuvent aboutir à un état dépressif ou aggraver un état psychotique.

Dans la majorité des cas, ces émotions pénibles et leurs cortèges de répercussions, ne peuvent disparaître spontanément et durent parfois toute une vie. Pour en comprendre les causes, et les modifier, la TCC s’appuie sur une relation thérapeutique de collaboration (l’alliance thérapeutique) et sur la motivation fondée sur les résultats.

Ces deux éléments engagent la personne à apprendre des moyens de remplacer le comportement indésirable, par des conduites plus en conformité avec la réalité.

Selon les indications thérapeutiques, ou les préférences de la personne, la TCC se réalise avec un thérapeute en individuel ou en groupe. Ce dernier type de thérapie semble obtenir de bons résultats à long terme grâce à sa plus grande capacité à provoquer des changements cognitifs entre les différents participants.


La première consultation

Lors de la première rencontre, le thérapeute cible le trouble et explique son diagnostic. En fonction du problème à traiter, de sa complexité et du but à atteindre, le thérapeute définit, avec la personne, les objectifs thérapeutiques spécifiques. Il travaille sur le symptôme, ses antécédents et ses conséquences, mais sans reprendre toute l’histoire de la personne.

Les exercices

Lors de ce travail en commun, la personne apprend à observer, analyser, objectiver ses problèmes et leurs retentissements, pour concevoir et construire des comportements alternatifs, qui ne déforment plus la réalité. Ces comportements nouveaux s’acquièrent par le biais d’exercices faits au rythme de chaque individu. Ils se font d’abord par imagination, puis concrètement sous forme de mise en situation de tâches habituellement déstabilisantes et difficiles.

Constamment guidé, informé, encouragé, la personne fait ces exercices, pendant et entre les séances. C’est ainsi qu’elle élabore de nouvelles cognitions et de conduites plus appropriées.

L’évaluation

Régulièrement évalués et réajustés durant toute la durée de la thérapie, les exercices aident à mieux maîtriser les émotions douloureuses et limite les pensées anxiogènes ou dépressives. Par ce travail, les symptômes sont progressivement maîtrisés. Par l’allègement des tensions internes, les problématiques sont affrontées avec moins d’appréhension et plus de savoir-faire.

La durée du traitement

Avec des résultats globalement très satisfaisants et concrets dans le traitement de nombreux troubles, la TCC est une thérapie brève allant généralement de quelques semaines à quelques mois.

Néanmoins, il est parfois nécessaire, en fonction de l’ancienneté et la gravité du trouble, de prolonger la durée de la thérapie sur des périodes définies en commun, lorsqu’un suivi de prise en charge s’avère indispensable. La durée des séances est de 30 min à 1 h en thérapie individuelle, et de 2 h à 2h30 en groupe, à raison d’une séance par semaine dans les deux cas, quand cela est possible.


Source : http://www.psycom.org/Soins-accompagnements-et-entraide/Therapies/Therapie-comportementale-et-cognitive-TCC
 

Schémas comportementaux dysfonctionnels

La thérapie des schémas a pour but de traiter les aspects caractériels chroniques que l'on retrouve dans la dépression, l'anxiété, les troubles du comportement alimentaire, les problèmes de couple, la prévention des rechutes des personnes dépendantes...

La théorie de Young se base sur les schémas précoces d'inadaptation et leur perpétuation. 

Lorsque nous somme "en bonne santé", nous ajustons nos schémas (nos croyances) à mesure que nous expérimentons de nouvelles situations, ce qui nous permet de développer des comportements variés, adaptés aux différentes situations. 

On parle de Trouble de la Personnalité lorsque nos schémas inadaptés ont au contraire tendance à se maintenir. 

Lorsqu'ils sont activés, les schémas inadaptés provoquent des émotions intenses qui mènent fréquemment, directement ou indirectement, à divers problèmes psychologiques souvent associés aux troubles de la personnalité, tels la dépression, l'anxiété, la panique, la solitude, les relations destructrices, l'abus d'alcool, de drogues, de nourriture et des désordres psychosomatiques.

e plus souvent c'est au sujet de l'un de ces problèmes que la personne souffrant d'un trouble de la personnalité consulte un psychologue ou un médecin. 


Qu'est-ce qu'un schéma précoce d'inadaptation (SPI) ?

Un schéma est composé d'un ensemble de croyances. Il s'agit des connaissances de base qui constituent notre compréhension de nous-mêmes, des autres et du monde. Ces connaissances s'élaborent au cours de nos expériences de vie. Il arrive que nous ayons une croyance fausse, pouvant être induite par nous même, une autre personne, un événement mal interprété... Par exemple, nous pouvons croire que nous sommes incapable de nous débrouiller seul. Cette croyance peut être induite par le fait que notre mère nous a surprotégé... Nous avons tous entendu lors de notre enfance des phrases auxquelles nous avons cru. Il peut s'agir de moqueries «  tu es trop nul ! », ou des phrases comme « tu es méchant » que l'on peut entendre dans la bouche d'un mère lorsque son enfant fait un caprice...

En règle générale, nous avons appris avec le temps que nous ne sommes pas réduit à cela, et que les autres ont tort. Mais il peut arriver cette pensée se soit ancrée inconsciemment en nous, et nous bloque dans notre développement personnel et dans l'élaboration de notre confiance en soi. 
Nous allons alors perpétuer ce schéma, soit en le maintenant toujours pour vrai, soit en l'évitant et en adoptant toujours un comportement inverse comme pour nous justifier que « nous ne sommes pas cela », soit en essayant de compenser cette croyance avec d'autres attributs pour tenter de l'intégrer à notre personnalité. 

Un schéma précoce d'inadaptation est un modèle ou un thème important et envahissant concernant soi-même et nos relations avec les autres. Il est constitué pendant l'enfance ou l'adolescence, et s'est enrichi tout au long de la vie. Ce schéma est dysfonctionnel, c'est-à-dire qu'il nous amène a a mettre en place dans notre vie des situations qui ne nous correspondent pas, et ainsi nous pousse à vivre des relations difficiles avec d'autres personnes. Ceci nous amène toujours à revivre des souvenirs, des émotions, des pensées et des sensations corporelles désagréables. 
Par exemple, une personne présentant un schéma du sentiment d'abandon éprouvera une détresse importante quand son conjoint ou ses enfants prennent de la distance, car elle vivra un sentiment d'abandon dévastateur même si il n'y a pas d'abandon réellement objectif. 
Le risque est que ce sentiment est culpabilisant pour l'autre qui se sent souvent démuni face à la détresse qu'il provoque involontairement, ce qui risque de lui faire prendre encore plus de distance et finalement choisir de quitter effectivement la personne. 
Cette exemple montre un fonctionnement d'amplification du schéma, où la personne entre dans un mécanisme de répétition involontaire et inconscient, mais finalement qui lui fera dire que ses craintes étaient réelles, puisqu'elle a effectivement été abandonnée !

Young identifie 18 schémas inadaptés, qui sont sous-jacents à un ou plusieurs troubles de la personnalité, ils sont répartis en 5 grandes catégories :
 

Schémas précoces de séparation et de rejet 

Ils apparaissent lorsque la certitude que nos besoins de sécurité, de stabilité, d'affection, d'empathie, de compréhension, d'approbation et de respect ne seront pas satisfaits. Cette certitude a une origine familiale typique : il s'agit de familles où règnent un climat de séparation, avec explosion, changement, rejet, punitions. Les parents sont stricts, froids voire maltraitent l'enfant. 

1) Abandon/instabilité
Ce schéma concerne le manque de stabilité ou de fiabilité perçu, de ceux qui offrent soutien et sens de l'appartenance à un groupe. Il s'accompagne du sentiment que les personnes "importantes" ne continueront pas à nous donner leur appui, force ou protection parce qu'elles sont émotionnellement instables et changeantes (explosions de colère), peu fiables, ou ne sont pas toujours présentes (parce qu'elles mourront bientôt ou parce qu'elles nous abandonneront pour quelqu'un de "mieux"). 

2) Méfiance/abus
On s'attend à ce que les autres nous fassent souffrir, nous maltraitent, nous humilient, nous mentent, trichent et profitent de nous. En général, la souffrance infligée est perçue comme intentionnelle ou résultant de négligence, est extrême et injustifiable. Ceci peut aussi inclure le sentiment d'être constamment défavorisé par rapport aux autres ou de toujours "tirer la courte paille ". 

3) Manque affectif
Lorsque nous avons la certitude que les autres ne donneront pas le soutien affectif dont nous avons besoin. On peut distinguer trois catégories principales :

- Manque d'apports affectifs : absence d'attention, d'affection, de chaleur, ou d'une présence amicale.
- Manque d'empathie : absence de quelqu'un de compréhensif qui nous écoute et de quelqu'un à qui parler de soi-même.
- Manque de protection : absence de quelqu'un de fort qui guide et conseille. 

4) Imperfection/honte
On se juge imparfait, "mauvais ", inférieur ou incapable. Le révéler entraînerait la perte de l'affection des autres. Ceci peut inclure l'hypersensibilité aux critiques, à l'abandon et au blâme. Il peut exister une gêne, avec des comparaisons avec les autres et un manque de confiance en soi. On peut ressentir la honte des imperfections perçues, celles-ci peuvent être internes (par exemple : égoïsme, colère, désirs sexuels inacceptables) ou externes (par exemple : défaut physique, gêne sociale). 

5) Isolement/aliénation
Le sentiment d'être isolé, coupé du reste du monde, différent des autres et/ou de ne faire partie d'aucun groupe ou communauté. 

 

Schémas précoces de manque d'autonomie et performance 

Les exigences vis-à-vis de soi-même et du monde externe ne correspondent pas à la capacité (perçue) de survivre, d'agir indépendamment et d'arriver à une réussite suffisante. Ceci peut être lié à une origine familiale typique : famille "étouffante " où l'enfant est surprotégé, la confiance en soi est sapée et les relations en dehors de la famille ne sont pas encouragées : il en résulte un déficit d'apprentissage des compétences sociales. 

6) Dépendance/incompétence
Croire à sa propre incapacité de faire face seul aux responsabilités journalières (ce qui résulte par exemple, à l'incapacité à prendre soin de soi-même, résoudre les problèmes de tous les jours, faire preuve de bon sens, aborder de nouvelles tâches, prendre des décisions). Alors, on dit souvent, " je suis incapable de... " 

7) Peur des événements inévitables/incontrôlables
Peur exagérée d'une catastrophe que l'on ne pourra pas éviter. Ces craintes se portent sur une ou plusieurs possibilités:

- Santé : crise cardiaque, sida
- Émotions : perte de raison
- Catastrophe naturelle ou phobie : ascenseurs, crime, avions, tremblement de terre. 
etc. 

8) Surprotection/personnalité atrophiée
Attachement émotionnel excessif à une ou plusieurs personnes, souvent les parents, au détriment d'une adaptation sociale normale. Très souvent, il y a la croyance qu'au moins un des individus ne peut pas survivre à l'autre, ou être heureux sans lui. Nous pouvons avoir le sentiment d'être étouffé(e) par les autres, ou douter de nous-mêmes, de notre propre identité. Sentiment d'être vide, sans but... ou, dans des cas extrêmes, nous questionnons notre propre existence. 

9) Échec
Croyance que l'on a échoué, que l'on échouera, que l'on est incapable de réussir aussi bien que les autres (études, carrière, sports, etc.). Souvent, on se juge stupide, inapte, sans talent, ignorant, inférieur(e) aux autres, etc. 

 

Schémas précoces de manque de limites 

Il peut s'agir de manque de limites internes, de manque de responsabilité envers les autres, ou de l'incapacité à soutenir des buts à long terme. Ceci peut mener à des problèmes concernant les droits des autres, ou concernant ses propres objectifs. L'origine familiale typique est à rechercher du côté de parents faibles, trop indulgents, qui ne peuvent faire appliquer la discipline. L'enfant n'est pas encouragé à prendre des responsabilités, à tolérer un certain manque de confort, ou n'est pas suffisamment surveillé et guidé. 

10) Droits personnels/dominance
Ceci correspond au besoin de faire, ou d'obtenir, exactement ce que l'on veut sans considérer ce qu'il en coûte aux autres ; ou à une tendance excessive à affirmer sa force, son point de vue et à contrôler les autres à son propre avantage sans considérer leur désir d'autonomie. La personnalité est alors caractérisé par des exigences excessives et un manque général d'empathie. 

11) Manque de contrôle de soi/discipline personnelle
Le problème central est l'incapacité ou le refus de contrôle de soi. On ne supporte pas d'être frustré dans nos désirs et on est incapable de modérer l'expression de nos émotions et impulsions. Sous une forme atténuée: on essaie à tout prix d'éviter ce qui est pénible tels que les conflits, les confrontations, les responsabilités et l'effort, au détriment d'un sens de la satisfaction personnelle ou de notre intégrité. 

 

Schémas précoces de dépendance aux autres 

Ils correspondent globalement à une importance excessive attachée aux besoins, désirs, réactions des autres, aux dépens de nos propres besoins afin d'obtenir leur affection ou leur approbation, par peur d'être abandonné(e) ou pour éviter les représailles. Fréquemment, il existe une colère refoulée dont on n'est pas conscient. Nous n'avons pas un accès conscient du manque à nos propres sentiments et tendances. L'origine familiale de ce schéma doit être recherchée du côté d'une affection qui relève du conditionnel : pour se sentir aimé de ses parents, pour obtenir leur approbation, l'enfant réprime ses tendances naturelles. Les besoins des parents (affectifs, sociaux, leur style de vie) passent avant les besoins et réactions de l'enfant. 

12) Assujettissement
Le comportement, l'expression des émotions, les décisions, sont totalement soumis aux autres parce ce qu'on se sent forcé d'agir ainsi, en général pour éviter colère, représailles ou abandon. Selon nous, nos propres désirs, opinions et sentiments ne comptent pas pour les autres. En général, on montre une docilité excessive mais nous réagissons vivement si on se sent pris au piège. Il existe presque toujours, une colère refoulée contre ceux à qui on se soumet, provoquant des troubles de personnalité (comportement passif/agressif, explosion de colère, symptômes psychosomatiques, troubles affectifs, drogues). 

13) Abnégation
Nous avons un souci exagéré de toujours considérer les autres avant nous-mêmes ; cette considération est volontaire. Les raisons sont en général :

- peur de faire de la peine aux autres
- pour éviter de se sentir coupable d'égoïsme
- pour maintenir un contact perçu comme nécessaire aux autres

Ce schéma mène souvent à une hypersensibilité aux souffrances des autres. Nous pouvons éprouver le sentiment que nos propres besoins ne sont jamais satisfaits, d'où un ressentiment envers les autres. 

14) Besoin d'approbation
Le problème central est un besoin excessif de l'attention, de l'estime et de l'approbation des autres ; ou faire ce que les autres demandent, que cela corresponde ou non à ce que l'on veut de soi-même. L'estime de soi est formée à partir des réactions des autres et non à partir d'opinions et de valeurs personnelles. Parfois, une importance exagérée est accordée au style de vie, aux apparences, à l'argent, à la concurrence ou à la réussite - être le meilleur, le plus populaire - afin d'obtenir estime ou approbation. Fréquemment, les choix importants de la vie sont faits sans rapport avec nous, ou sont des choix qui n'apporteront pas de satisfaction. Hypersensible au rejet, on envie ceux qui ont mieux réussi. 


Schémas précoces de survigilance et inhibition 

Le problème principal est le contrôle exagéré des réactions, des sentiments et des choix pour éviter les erreurs ou pour maintenir des règles personnelles rigides dans notre conduite et dans notre performance, souvent aux dépens d'autres aspects de la vie: plaisirs, loisirs, amis... ou au détriment de notre santé. 
Origine familiale typique sans joie : travail, devoir, perfectionnisme, obéissance, éviter les erreurs, sont des considérations beaucoup plus importantes que bonheur, joie, détente. Souvent, pessimisme et anxiété sont apparents : tout pourrait se désagréger si l'on ne se montre pas toujours vigilant. 

15) Peur d'événements évitables/négativité
Est au premier plan la crainte exagérée que, dans des contextes divers (travail, situation pécuniaire, relations interpersonnelles), tout va tourner au pire ; ou bien on retrouve une prise en considération fréquente et persistante de tous les aspects négatifs de la vie : souffrance, mort, conflit, culpabilité, ressentiment, problèmes non-résolus, erreurs possibles, etc., qui s'accompagne d'une minimisation ou d'un déni des aspects positifs et optimistes. Souvent, il existe une peur exagérée de commettre des erreurs et la crainte de leurs conséquences : ruine, humiliation, situation intolérable. Nous sommes fréquemment anxieux, pessimistes, mécontents, et souvent indécis. 

16) Surcontrôle
Le contrôle excessif des réactions spontanées (actions, sentiments, paroles) est là généralement pour éviter les erreurs, la désapprobation d'autrui, les catastrophes, le chaos ou par peur de ne pouvoir maîtriser nos impulsions. On peut distinguer :

- La répression de la colère et de l'agressivité
- Le besoin compulsif d'ordre et de précision
- La répression d'impulsions positives (joie, affection, excitation sexuelle, jeux)
- L'adhérence excessive à la routine et au rituel
- La difficulté à reconnaître ses propres faiblesses, ou à exprimer facilement ses propres sentiments ou besoins. 

Souvent ces attitudes sont appliquées aux proches.

17) Idéaux exigeants
La conviction que l'on doit s'efforcer d'atteindre et de maintenir un niveau de perfection dans notre comportement ou notre performance représente un idéal destiné à éviter les critiques. Ces exigences amènent à une tension constante; s'arrêter dans nos efforts ou se détendre devient impossible. Une critique constante de soi-même et des autres est effectuée. Par conséquent nous souffrons des déficits de plaisirs, détente, santé, estime de soi, satisfaction personnelle et relations interpersonnelles. On peut distinguer :

- Le perfectionnisme, importance excessive attachée aux détails et sous-estimation de sa propre performance.
- Des règles rigides; l'importance du devoir. Ces règles s'appliquent à de nombreux aspects de la vie : morale, culture, religion.
- Préoccupation constante de temps et d'efficacité : toujours faire plus et mieux. 

18) Punition
La tendance à se montrer intolérant, très critique, impatient et à "punir" les autres, et soi-même, si nous n'atteignons pas le niveau de perfection que l'on exige. Ceci entraîne : la difficulté à pardonner les erreurs ou les imperfections - en soi ou chez les autres - ; l'incapacité de considérer les circonstances atténuantes ; et un manque d'empathie, de flexibilité, ou l'incapacité d'admettre un autre point de vue. 

Source : http://web-therapie.fr/articles?id=22

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